La famille LALLEMANT, Comtes de Lévignen

La famille LALLEMANT, Comtes de Lévignen, originaire de Châlons-en-Champagne et au passé prestigieux, a possédé le Comté de Lévignen jusqu’en 1770. Louis-Charles-François LALLEMANT, partit en Belgique se mettre au service du Prince-Evêque de Liège, Jean-Théodore de Bavière. Leur titre, dès lors, a été reconnu dans la noblesse belge et la dernière Comtesse de Lévignen en titre, Marie-Marguerite est décédée en 1939. Elle était l’épouse du Gouverneur de Namur, le Baron Paul de GAIFFIER d’HESTROY.

Grâce à leur proximité avec le Roi de France (Charles-Louis LALLEMANT était secrétaire du Roi de 1695 à 1701), les Comtes de Lévignen enrichirent la commune de plusieurs prérogatives : droits de Justice (rendue à la Tour octogone dite le Donjon), bailliage, notariat, droit de péage (la route Paris-Soissons a été, par eux, détournée de Crépy-en-Valois par Lévignen avec création d’un relais de poste aux chevaux), Hôtel-Dieu (hôpital pour les pauvres et les malades du comté, bâti à Betz), établissement d’un marché le mardi de chaque semaine et d’une foire le lendemain de la Saint-Aubin, etc? Ils firent même modifier le tracé de la dite « Route du Sacre » pour lui faire emprunter le bourg de Lévignen. Le Roi Louis XVI y a été vu.

Après avoir été intendants de la généralité de Soissons, ils devinrent successivement fermiers généraux du Roi, c'est-à-dire qu’ils prélevaient les contributions au royaume, notamment les gabelles. En 1718, ils saisirent un fief pour cause de droits non payés et de devoirs non rendus. C’est le fief de Romainville, près de Paris, qui appartenait aux seigneurs de Lévignen depuis 1416.

Lévignen était un des quatre comtés du Duché de Valois. C’est la Princesse de Monaco, Marie-Catherine BRIGNOLE-SALE, qui en fut la dernière propriétaire en 1780.

 

Ruines de l'ancien château de Lévignen

et l'église.

 

 

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